lundi 31 août 2009

Tire-lire : L'étrange vie de Nobody Owens de Neil Gaiman


Quand un bébé devient grand dans un cimetière...

La famille de Nobody a été tuée et le tueur cherche à tuer Nobody. Mais ce bébé a trouvé refuge dans un cimetière et les fantômes qui le peuplent prennent soin de lui. Nobody enfant bien vivant grandit donc parmi eux.

Découvrez l’enfance dangereuse et hors du commun de cet enfant, pourchassé par un tueur sanguinaire, qui apprend à disparaître, à devenir invisible et qui danse avec la mort. Par l'auteur du déjà très sympathique Coraline.
Dès 12 ans. Albin Michel (Wiz), 2009

vendredi 28 août 2009

Mégane nous parle de...Kitty Lord

Mégane a fait son stage de troisième dans le réseau des médiathèques. Elle nous présente ici une de ses lectures préférées.

Si vous aussi, vous avez envie de parler d’un livre, n’hésitez pas à nous envoyer vos textes au mail suivant espacesjeunesse [at ] gmail.com. Nous nous ferons un plaisir de les publier sur ce blog.


Kitty Lord de Mélusine Vaglio. Ed. Hachette (4 tomes)
Je vous présente kitty LORD, jeune fille de 11 ans orpheline et détestée de toutes ses camarades pour la simple et bonne raison qu’elle apporte le scandale dans Peabody, petite ville du Kansas. Les habitants la soupçonnent d’être à l’origine de la mystérieuse pluie de pierres qui s’est abattue sur la cour de récréation de son collège. Kitty a quelques pouvoirs qu’elle ne maitrise pas et qui se montrent quand elle est en colère. La seule personne qui l’apprécie est sa meilleure amie Amata.

Mais un jour, sur le chemin de l’école, Kitty se fait enlever et est emmenée dans une base secrète qui détient plusieurs enfants de son âge. Tous ces enfants sont regroupés en 2 groupes du nom d’Alphas et d’Omégas.

Kitty lord exprime un coté magique, féerique qui me
fascine. J’ai apprécié l’esprit d’équipe que les Omégas ont gardé pendant un très long moment. Le passage où ils planifient leurs évasions est super. La méthode d’écriture de Mélusine VAGLIO est géniale, ses romans se lisent très facilement quand on est emporté dedans. Ce roman est plus pour fille que pour garçon même si ça ne les empêche pas de le lire aussi.

  • Tome 1 : Kitty Lord et le secret des Néphilim
  • Tome 2 : Kitty Lord et l'Anneau Ourovore
  • Tome 3 : Kitty Lord et les Gardiens de l'Alliance
  • Tome 4 : Kitty Lord et l'arcane cosmique

mercredi 19 août 2009

Tire-lire : Ceux qui sauront de Pierre Bordage


Et si, parce que vous êtes pauvre, vous n'aviez plus le droit d'aller à l'école...

Histoires croisées : Magda, enseignante clandestine, Clara, riche jeune fille condamnée à être mariée, Jean et sa soif d'apprendre malgré les interdictions. Chacun de ces personnages se battra tout au long du roman pour tenter d'échapper à son destin et être libre de ses choix. Avec une très jolie rencontre entre Jean et Clara...

Un beau roman sur le bonheur d'apprendre, dans une France où l'école n'est pas obligatoire et où la monarchie absolue existe encore...
Dès 12 ans. Flammarion (Ukronie), 2008.

samedi 15 août 2009

Interview de Pierre Bottero : questions de genre

Pourquoi préférez-vous le fantastique à d’autres genres littéraires ?
Pierre Bottero : Tout d’abord une correction peut-être nécessaire : on parle de « fantastique » au sens large mais ce que j’écris entre plutôt dans la famille de la « Fantasy ».

Cette « Fantasy » s’ouvre sur des histoires simples et faciles en apparence mais qui autorisent tous les types de réflexion. Ces histoires sont de nouveaux contes modernes.

Genre au départ anglo-saxon, la « Fantasy » obéit à des codes et des règles bien précis : il n’y a pas de technologie moderne contrairement à la science fiction par exemple. L’univers est de type moyenâgeux. Place en revanche aux pouvoirs d’êtres qui n’existent pas dans la réalité. La « Fantasy » c’est aussi une réflexion sur le progrès, les armes et l’acceptation de la Différence. Accepter la différence sans violence, dire que le monde est fragile et qu’il ne faut pas le polluer… Un vaste programme où le maître mot est liberté.

Pourquoi le fantastique et pas le policier par exemple ?
PB : Car le policier demande une écriture particulière, presque à l’envers. Cette construction ne m’intéresse pas pour le moment, je préfère l’imaginaire et l’émotion.

Il y a beaucoup d’humour dans vos romans comment le trouvez-vous? demande une élève
Pierre sourit et l’élève également, il désigne son sourire.
PB : Tu vois, là est l’endroit du sourire et juste à côté il y a mon humour. L’imagination est dans la pièce voisine !

Pourquoi vos romans ne sont-ils pas illustrés ?
PB : L’éditeur équilibre les prix au plus juste, le papier et l’encre coûtent cher. Les illustrations coûtent elles aussi très cher, surtout celles en couleur. De plus, je pense qu’elles ne sont pas indispensables pour le lecteur, il n’en a pas besoin pour imaginer les lieux et les personnages, elles peuvent, en outre, entrer en conflit avec l’imaginaire de l’auteur également.

jeudi 13 août 2009

Tire-lire : Le temps des miracles de Anne-Laure Bondoux

L'incroyable histoire de Blaise Fortune !

Un accident de train en plein Caucase, et au milieu des débris, un bébé, vivant, dans les bras de sa maman agonisante...C'est ainsi que tout commence pour Blaise Fortune, petit français recueilli par Gloria, une jeune femme caucasienne. De petit boulot en abri de fortune, l'enfant va suivre celle qui l'a recueilli, et découvrir peu à peu qui il est, vraiment...

Un très beau roman, émouvant et lumineux. On plonge dans le quotidien des plus pauvres, on explore le monde de la débrouille, on est touché par la violence subie, mais aussi par la solidarité et l'instinct de survie des personnages...

Dès 12 ans. Bayard jeunesse(Millézime), 2009.


mardi 11 août 2009

Tire-lire : L'arche des derniers jours d'Eric Simard

Un roman prenant mais : âmes sensibles, s'abstenir!

Au XXII° siècle, les hommes ont été trop loin dans la destruction de la planète, il y a de moins en moins de naissances et une partie des enfants développent en grandissant un attrait pour la nature et pour un animal en particulier.

Ils deviennent des adomutants et partent vivre en forêt avec leur "amimal".

Jusqu'au jour où une scientifique les réunit pour pratiquer sur eux des expériences...

Un roman sur les ravages de la science qui fait « froid dans le dos. ».
Dès 14 ans. Syros (Soon), 2009.

A lire aussi, sur le thème des manipulations génétiques et du même auteur : Les visages de l'humain (chez Mango jeunesse, 2001).

Le site de l'auteur : http://www.ericsimard.net/

dimanche 9 août 2009

Interview de Pierre Bottero : le métier d'écrivain

A quel âge avez-vous commencé à écrire ?
Pierre Bottero : A 2 ans. Et à 7 ans j’ai écrit mon premier roman de 200 pages, ce n’est pas vrai je blague !!J’ai commencé à écrire tard, vers 36-37 ans. Je voulais aider Brune (ma première fille) pour un concours d’écriture. J’ai d’abord écrit 2 pages puis poussé par ma femme, j’en ai écrit encore deux et ainsi de suite jusqu’à avoir écrit tout le roman. Au début, c’était un jeu entre ma famille et moi…

J’ai envoyé le manuscrit à 10 éditeurs. Au bout de 15 jours, j’ai reçu un coup de fil de mon éditrice qui m’a annoncé qu’elle prenait mon récit. Pendant 30 secondes: impossible de parler, j’avais reçu comme un coup de massue. J’ai poussé un hurlement : j’étais devenu auteur….
Du coup j’ai eu envie de continuer à écrire. Les histoires sont arrivées ensemble, il a fallu faire des choix. Avant d’écrire une histoire, j’y pense beaucoup et un jour elle est prête et je commence à l’écrire.

Quel est votre rapport avec votre éditeur ?
PB : Elle fait un gros travail de relecture pour chercher les incohérences, vérifier le fond et la forme de mon roman. Comme un prof, elle met le doigt sur les défauts. Mon éditeur a une exclusivité sur Ewilan. Je n’aurais aucun intérêt à en changer car c’est avec ce travail commun que je peux continuer à évoluer.

Combien de temps mettez-vous pour écrire un livre ?
PB : Tout dépend des livres. J’ai des livres qui font 15 pages et d’autres 650. Le temps passé sur un livre n’est pas uniquement celui de l’écriture. Sur l’ordinateur, c’est la mise en forme du texte, mais il y a tout un travail qui se passe dans la tête. Il y a beaucoup de moment où on pense à l’histoire consciemment ou non. Il faut aussi compter le temps des corrections. Ellana c’est 6 à 7 mois de boulot.

Nous avons remarqué que votre écriture évolue...
PB : L’écriture, ce n’est pas du français, c’est de l’humain. Il ne faut pas être particulièrement bon en orthographe, il faut surtout lire pour se constituer un réservoir de mots et d’émotions.
Au début, j’appliquais les règles de français, mais ensuite, mon écriture est devenue mon job et m’a permis de capter les émotions autour de moi. Je capte les émotions positives ou négatives et je les balance sur les pages. Peu importe les verbes, les sujets, etc. Quand j’ai écrit Ewilan, c’était pour la jeunesse, l’écriture était simple. Pour Ellana, peu importait le public, je savais que mes lecteurs me suivraient. Pour moi, l’orthographe est un code, cela n’a rien à voir avec l’écriture.
Curieusement l’écriture en tant que telle n’est qu’une partie infime, le reste est mental.

Pourquoi avez-vous abandonné le métier d’instituteur ?
PB : J’ai été instit pendant 20 ans et notamment avec des CM2 pour lesquels j’ai un coup de cœur.Cela fait 4 ans que j’ai arrêté d’enseigner. Je vis maintenant de ma plume sans aucun regret. Je suis marié, j’ai deux filles, pas de chien et 3 chats !!!

vendredi 7 août 2009

Interview de Pierre Bottero - Histoires de noms...

Comment trouvez-vous les noms de vos héros et monstres ?
Pierre Bottero : "Je recherche les meilleurs accords avec les syllabes. Il faut que les noms soient bien en rapport avec les lieux, les personnages (leur caractère) et l’histoire.
- Tiens par exemple, faisons un jeu :
- Je te dis « Luminelle » et je te dis « Carblax »:
- Vois-tu un personnage féminin ou masculin ?
- Vois-tu son âge ? Vois-tu sa taille, la couleur de ses cheveux et de ses yeux ?
- Vois-tu son caractère ?
Ici dans cette invention se fait le jeu des références et des échos intérieurs, je joue avec tout cela !"

"Je fais des liens avec la réalité quand je crée des monstres. J’ouvre ma fenêtre, j’attends qu’un monstre passe. Mais souvent, il n’y a pas de monstres !!! Fabriquer des monstres c’est un peu comme une recette, il faut bien doser :
  1. Tu cherches dans la famille des monstres ceux qui existent déjà : c’est le patrimoine collectif.
  2. Tu sélectionnes une créature qui existe, exemple un papillon.
  3. Tu le grandis plusieurs fois…tu verras la vision est terrifiante.
  4. Ces créatures on les appelle des chimères, ce sont des êtres hybrides."
Comment est né le prénom d’Ewilan ?
Pierre Bottero : "Je ne me suis pas servi des gens que je connais. J’avais envie de créer, d’inventer, jouer avec la sonorité des syllabes. Ewilan est un prénom que j’ai inventé, qui n’existait pas avant « la Quête » et j’en suis très fier. Le prénom de Camille vient en revanche de ma fille, mais il n’y a aucun rapport entre le personnage d’Ewilan et elle. Les prénoms et les noms dans un récit sont comme des ascenseurs ou des trains qui nous font voyager !"

jeudi 6 août 2009

Tire-lire : V-Virus de Scott Westerfeld

V-virus, un roman vampirisant !
Vous avez aimé Uglies? Vous aimerez sûrement cet autre roman de Scott Westerfeld.

Le héros, Cal, est un étudiant new-yorkais en première année. Nouvellement arrivé dans la ville, il fait une rencontre qui va changer le cours de sa vie. Morgane est un vampire, et elle va le contaminer. Il devient un porteur sain, pouvant transformer en un baiser ses petites amies en vampires assoiffées de sang. C'est alors qu'il rejoint la garde, une organisation secrète, afin de remonter toute la chaîne de contamination...

V-Virus est de ces livres qu'on ne délaisse qu'une fois entièrement lu. Avec en prime de nombreuses informations (pas très ragoûtantes) sur les parasites.

Dès 13-14 ans. Milan jeunesse (Macadam), 2007.