2019, la NASA souhaite envoyer une nouvelle mission sur la lune.
Il n'y a plus eu de mission depuis longtemps. A cause du coût, parce que le public s'en est désintéressé et aussi parce que les dernières ont mal tourné, plus que ce que la NASA a bien voulu révéler au grand public.
Qu'importe, de grands intérêts sont en jeu pour exploiter une base lunaire construite secrètement dans les années 70 et pour relancer l’intérêt autour de ces missions, un grand concours mondial qui permettra à trois adolescents de passer une semaine sur la lune est organisé.
Antoine le Français, Mia la Norvégienne et Midori la Japonaise sont les heureux élus. Ils ne sont pas particulièrement intéressés par cette mission mais plutôt, pour diverses raisons, par la perspective d'un voyage loin de chez eux ou d'une future célébrité.
Malgré des petites inquiétudes et même quelques signes annonciateurs qui auraient pu les dissuader de participer, ils se lancent dans l'aventure...
Le roman se découpe en deux parties. La première et plus grande partie du roman est consacrée à la découverte des personnages. Difficulté de communiquer avec les parents, sentiments d'exclusion, amour, on a plus l'impression de lire un roman sur l'adolescence que sur la lune.
Mais peu à peu, on s'attache aux personnages et on frémit d'autant plus devant ce qui leur arrive dans la seconde partie.
J'ai regretté quelques clichés autour d'Antoine le personnage français qui vit juste à coté de la tour Eiffel, y monte avec une facilité déconcertante, sans même payer semble-t-il, et dont les amis ont des prénoms plus courant dans années 50 qu'ils ne le seront en 2019.
Du coup, on peut penser que tout ce qui est décrit autour de Midori et de la société japonaise contient également beaucoup d'idées reçues.
J'ai aussi regretté que parmi les trois adolescents choisis aucun n'aie réellement envie de faire ce voyage. Un adolescent enthousiaste n'aurait pas été de trop.
Tout comme, j'ai du mal à accepter l'idée qu'il soit possible, même avec beaucoup de cynisme, d'envoyer des adolescents en mission avec la certitude que cette mission est dangereuse.
Alors pourquoi ce livre est-il un tire-lire ?
Pour son suspense incroyable.
Un suspense qui commence dès le premier chapitre avec le nom de certains personnages effacés et la certitude que quelque chose ne va pas sur la lune.
Un suspense qui continue avec des indices un peu partout : un vieux monsieur qui se rappelle vaguement qu'il est dangereux d'aller sur la lune mais n'arrive plus à communiquer, des signes envoyés aux adolescents, des petites phrases insinuant que tout va changer...
Un suspense qui tourne au huis-clos une fois sur la lune puis à l'horreur.
Un suspense qui continue jusqu'à la dernière page avec une fin inattendue.
Entre science-fiction, fantastique et horreur, voilà une histoire originale, pleine de référence à la conquête spatiale et au cinéma. Un roman qui fait froid dans le dos.
Trouver ce livre dans les médiathèques du réseau les Portes de l'Essonne Il n'y a plus eu de mission depuis longtemps. A cause du coût, parce que le public s'en est désintéressé et aussi parce que les dernières ont mal tourné, plus que ce que la NASA a bien voulu révéler au grand public.
Qu'importe, de grands intérêts sont en jeu pour exploiter une base lunaire construite secrètement dans les années 70 et pour relancer l’intérêt autour de ces missions, un grand concours mondial qui permettra à trois adolescents de passer une semaine sur la lune est organisé.
Antoine le Français, Mia la Norvégienne et Midori la Japonaise sont les heureux élus. Ils ne sont pas particulièrement intéressés par cette mission mais plutôt, pour diverses raisons, par la perspective d'un voyage loin de chez eux ou d'une future célébrité.
Malgré des petites inquiétudes et même quelques signes annonciateurs qui auraient pu les dissuader de participer, ils se lancent dans l'aventure...
Le roman se découpe en deux parties. La première et plus grande partie du roman est consacrée à la découverte des personnages. Difficulté de communiquer avec les parents, sentiments d'exclusion, amour, on a plus l'impression de lire un roman sur l'adolescence que sur la lune.
Mais peu à peu, on s'attache aux personnages et on frémit d'autant plus devant ce qui leur arrive dans la seconde partie.
J'ai regretté quelques clichés autour d'Antoine le personnage français qui vit juste à coté de la tour Eiffel, y monte avec une facilité déconcertante, sans même payer semble-t-il, et dont les amis ont des prénoms plus courant dans années 50 qu'ils ne le seront en 2019.
Du coup, on peut penser que tout ce qui est décrit autour de Midori et de la société japonaise contient également beaucoup d'idées reçues.
J'ai aussi regretté que parmi les trois adolescents choisis aucun n'aie réellement envie de faire ce voyage. Un adolescent enthousiaste n'aurait pas été de trop.
Tout comme, j'ai du mal à accepter l'idée qu'il soit possible, même avec beaucoup de cynisme, d'envoyer des adolescents en mission avec la certitude que cette mission est dangereuse.
Alors pourquoi ce livre est-il un tire-lire ?
Pour son suspense incroyable.
Un suspense qui commence dès le premier chapitre avec le nom de certains personnages effacés et la certitude que quelque chose ne va pas sur la lune.
Un suspense qui continue avec des indices un peu partout : un vieux monsieur qui se rappelle vaguement qu'il est dangereux d'aller sur la lune mais n'arrive plus à communiquer, des signes envoyés aux adolescents, des petites phrases insinuant que tout va changer...
Un suspense qui tourne au huis-clos une fois sur la lune puis à l'horreur.
Un suspense qui continue jusqu'à la dernière page avec une fin inattendue.
Entre science-fiction, fantastique et horreur, voilà une histoire originale, pleine de référence à la conquête spatiale et au cinéma. Un roman qui fait froid dans le dos.
172 heures sur la Lune
Johan Harstad
Albin Michel (Wiz) 2013
A partir de 12 ans
Consulter la fiche Babelio de Johan Hastard
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