Irène Cohen-Janca a rencontré trois groupes à la bibliothèque du Val : deux classes de CM1 de Mme Anley et de Mme Ton-That, de l’école Jean Jaurès à Athis-Mons, le jeudi 31 mars et le club lecture du collège Mozart d’Athis-Mons, encadré par Mme Jaxel, documentaliste, le jeudi 28 avril.
Voici quelques unes des questions qu'ils ont posés à Irène Cohen Janca et les réponses qu'elle leur a apportées.
- Aimez-vous votre vie ?
Oui, je suis en bonne santé, les gens que j’aime aussi, c’est très important. Je peux marcher, sentir, regarder autour de moi le printemps qui arrive.
Je fais ce que j’aime : j’écris, je suis publiée, je rencontre mes lecteurs, aussi pour rien au monde je ne voudrais changer de vie !
- Aimez-vous les livres que vous écrivez ?
Avant tout, j’essaie d’écrire de bons livres, mais je ne suis pas bien placée pour dire s’ils sont réussis.
- A quel âge avez-vous rêvé d’être écrivain ?
J’ai commencé à écrire un journal intime à 12 ans, après avoir lu le « Journal d’Anne Frank ». J’ai compris petit à petit que l’écriture me faisait du bien, je suis partie petite de Tunisie où j’ai vécu ma petite enfance, l’arrivée en France a été une période difficile, les livres ont été un réconfort pour moi.
Ecrire un journal permet de comprendre ce que l’on éprouve, de dire son chagrin, cela nous aide à avancer. J’écris toujours un journal.
- Qu’est-ce qui vous inspiré pour La mine à bonbecs ?
J’aime toujours beaucoup les bonbons. Quand j’étais enfant, nous nous retrouvions avec mes copines dans une petite boutique, nous comptions notre argent avant de choisir nos bonbons.
- Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Pour « Le plus vieux de la classe » j’ai lu un article de journal dans lequel j’ai appris que le gouvernement arc en ciel du président Kigali au Kenya donnait la possibilité aux adultes qui le souhaitaient d’apprendre à lire et à écrire en allant à l’école, un vieux monsieur de 83 ans s’était ainsi retrouvé à l’école. J’ai trouvé cela très beau, il n’est jamais trop tard pour apprendre à lire et à écrire !
Pour « Le chant de l’innocent », j’avais une image dans la tête, je regardais la fenêtre de la rue et je voyais une ombre, j’ai vécu dans ce quartier à Paris, mon frère allait au lycée Charlemagne.
Pour « Fashion victim », mon fils avait beaucoup d’acné à l’époque et j’ai entendu à la radio une émission sur les jeunes et les marques. C’est important de prendre soin de soi, de faire attention à son apparence.
Tout peut être source d’inspiration, une conversation dans la rue, l’actualité, les romans permettent de voyager.
- Avez-vous plutôt envie d’écrire des albums ou des romans ?
J’ai surtout envie de raconter des histoires
- Ecrivez-vous en permanence ?
Tous les matins.
- Que ferez-vous quand vous allez arrêter d’écrire des livres ?
J’écrirai encore un journal.
- Quand vous n’avez pas d’idée, que faites-vous ?
Les idées viennent quand je m’installe pour écrire à ma table.
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